Neuf – pas si- bonnes raisons de s’en passer
Quand vous pensez « coaching d’équipe », vous pensez à quoi ? Peut-être à rien du tout car la pratique n’est pas encore très répandue en France, peut-être à une approche abstraite, réservée aux comités de direction, peut-être à un nouveau gadget à la mode…
Pourtant, le coaching d’équipe n’est rien de tout cela, et comme, chez Oyaam, nous pensons qu’il gagne à être connu, nous vous proposons de faire plus ample connaissance avec cette technique pragmatique et efficace, en revenant sur 10 idées reçues.
Pas si bonne raison n°1 : « Coaching d’équipe ? Connais pas ! »
On associe souvent le coaching à l’accompagnement individuel, tandis que pour accompagner une équipe, on pense plus facilement au « team building ».
Et pourtant…
Comme le problème et la solution résident souvent dans le collectif, coacher l’équipe est un levier stratégique clé pour :
- Booster l’efficacité de l’équipe
- Réveiller la créativité du collectif, permettre des changements réellement ancrés (et pas juste « cosmétiques » comme c’est trop souvent le cas)
- Résoudre les conflits interpersonnels, les problèmes de « mauvaise ambiance » qui empoisonnent le quotidien et les capacités d’évolution de certaines équipes.
Pas si bonne raison n°2 : « Avouer que mon équipe a un problème… moi ? Jamais ! »
En théorie, tout le monde est à peu près d’accord sur le fait que :
- Avouer une difficulté ne fait pas de vous un mauvais manager / RH / dirigeant
- Même un manager / RH / Dirigeant compétent et capable de leadership ne détient pas à lui / elle seul(e) toutes les solutions
- Demander une aide extérieure quand c’est nécessaire est une marque de responsabilité, et non l’inverse.
Pourtant, si ces idées sont maintenant admises en général, c’est plus difficile de passer à l’acte et d’avouer que l’on n’a pas, seul, toutes les clés pour résoudre un problème d’équipe.
L’approche systémique révèle que c’est en « reprogrammant » les mécanismes interpersonnels que l’on peut résoudre les problèmes. Plusieurs implications à cela :
- Une personne qui est partie prenante au système (par exemple le manager) ne peut apporter la solution : celle-ci doit être impulsée de l’extérieur.
- Les arrangements proposés de l’intérieur, les tentatives de solution, ne font bien souvent qu’entretenir ou renforcer les cercles vicieux qui gâchent la vie et l’efficacité de l’équipe. Il faut une prise de conscience, pointée par un observateur extérieur, pour désamorcer les « boucles » néfastes.
- Le problème apparent est, le plus souvent, la conséquence d’une recherche de solution à un problème « caché ». (Paul Watzlawick résumait cela par la phrase « Le problème, c’est la solution »). Les interactions dans l’équipe ne peuvent évoluer que si l’on traite le problème initial. Tenter de supprimer le dysfonctionnement le plus apparent revient à priver les personnes de l’équipe de la solution -même très imparfaite- qu’ils avaient trouvée : c’est inacceptable, ressenti comme dangereux et donc, ça ne fonctionne pas ou ça ne dure pas. Le coaching d’équipe va un cran plus loin dans la solution, ce qui permet des résultats, des améliorations irréversibles, pérennes, et la création de cercles vertueux de progrès continu.
Pas si bonne raison n°3 : Il y a plus urgent pour mon équipe !
Cela revient à dire qu’on fera un coaching d’équipe quand on aura le temps. En fait, il vaut mieux agir quand c’est le bon moment. Et si votre équipe est dans l’urgence, surchargée, cela s’accompagne souvent (que ce soit la cause ou la conséquence), de découragement, de démotivation, voire de souffrance, de perte de sens. Et prise dans ce mouvement, l’équipe n’a plus les ressources de réagir, de trouver de nouvelles solutions, de se réinventer : elle se trouve grippée face à des problématiques qui semblent se répéter.
Il est alors urgent de trouver des solutions pour gagner en efficacité, remobiliser, redonner du sens et de l’équilibre à l’équipe… Gagner en efficacité et en bonheur au travail permet, très rapidement et durablement, de gagner du temps.
En traitant les difficultés actuelles de l’équipe, avec l’approche systémique, le coaching d’équipe ouvre des solutions concrètes, immédiates et durables. L’équipe peut à nouveau avancer, faire face et réapprendre à se réinventer si nécessaire. Paradoxalement, l’intervention extérieure du coach systémique rend à l’équipe les clés de son efficacité, de son bien-être, de son succès !
Pas si bonne raison n°4 : C’est cher ! (1/2)
Effectivement, le coaching d’équipe a un coût, c’est une dépense. Mais le bilan coût / avantage est vite fait :
Côté coût :
Quelques demi-journées de temps de votre équipe + la rémunération de quelques demi-journées d’un, ou plus souvent, de deux coachs.
En d’autres termes, c’est un coût que vous calibrez en fonction des besoins de votre équipe et de votre budget (en temps et en dépenses).
Et c’est un coût « one shot » (pour un résultat durable), que vous connaissez à l’avance et maîtrisez de bout en bout.
Côté bénéfices :
Le coaching d’équipe est une méthode efficace pour éviter des coûts financiers et humains qui sont : élevés, non maîtrisables, durables, dommageables à long terme…
Pour ne donner que quelques exemples :
- Sous-efficacité d’une équipe,
- Epuisement, souffrance au travail (conséquences humaines dramatiques, et coûts financiers associés),
- Non-rétention des talents, coûts de recrutement et de formation de leurs remplaçants,
- Erreurs opérationnelles liées à un désengagement, à des difficultés d’adaptation aux marchés changeants,
- Conséquences économiques / réputationnelles de l’insatisfaction de vos clients…
Si on récapitule, on a
- d’un côté, un coût limité, ponctuel et maîtrisé (et entre nous, de quels autres types de projets peut-on dire la même chose avec un certain degré de certitude : immobilier ? IT ? fusion ? …)
- de l’autre, la possibilité de reprendre la main sur des coûts élevés, récurrents, non maîtrisés, porteurs d’effets négatifs à long terme (et que dire des coûts humains, souffrance professionnelle et autres burn-out, qui, hors de toute considération pécuniaire, sont intolérables).
Finalement, le coaching d’équipe est sans doute le plus économique de vos investissements stratégiques.
Pas si bonne raison n°5 : « C’est cher ! (2/2) C’est un luxe réservé aux comités de direction ! »
Le coaching d’équipe a fait son entrée sur le marché « par le haut » : au départ, cette solution a été proposée pour les comités de direction dysfonctionnels ou ayant besoin d’un accompagnement dans un contexte particulier (changement stratégique structurant, crise…).
On comprend donc d’où peut venir l’image de luxe, de secret, de sauvetage extrême et d’Etat major que l’on associe souvent au coaching d’équipe, et l’image d’éminences grises des coachs d’équipe.
En réalité, le coaching d’équipe, c’est un outil très opérationnel :
- une méthode éprouvée et efficace,
- destinée à résoudre pragmatiquement des problèmes concrets,
- et à obtenir des progrès tangibles.
Par conséquent, il n’y a aucune raison de le réserver à certains cercles, comme celui des dirigeants. La méthode s’adresse à toute équipe qui
- a une difficulté à surmonter ou un projet de changement / de progrès ambitieux
- est prête à s’engager dans une démarche collective structurante
- vise un vrai changement en profondeur et pas une rustine ou un vernis.
Bref toute équipe qui a soit un problème difficile à résoudre, soit une forte ambition… c’est-à-dire la grande majorité des équipes, et peut-être la vôtre ?
Tant pis pour les paillettes, le coaching d’équipe n’est rien d’autre qu’un investissement (dans l’humain) avec un retour sur investissement (humain et pécuniaire).
Pas si bonne raison n°6 : « Mon équipe est débordée, elle ne peut pas prendre du temps pour ça !»
Cette surcharge peut, justement, être le bon moment pour passer à l’action.
Quand l’équipe ne peut plus prendre de recul, faute de temps et de perspective, c’est à la fois le signe et la source de dysfonctionnements collectifs, donc justement le moment où l’équipe a besoin de se réinventer.
En effet,
Une équipe qui a durablement « le nez dans le guidon », cela peut être le signe de dysfonctionnements collectifs : par exemple, des objectifs ou des priorités mal définies, avec potentiellement des injonctions paradoxales invalidantes pour l’équipe, des désaccords sur les méthodes / process, des tensions intenses entre les personnes, …
D’accord, c’est peut-être le bon moment, mais voilà pourquoi le coaching d’équipe systémique est aussi la bonne méthode :
- On traite le système
Ces problèmes peuvent avoir leur origine au sein de l’équipe ou de son environnement : le coaching d’équipe systémique s’autorise à aller au-delà des organigrammes officiels : on traite le « système » qui fait problème, et qui peut parfois inclure des personnes qui interagissent avec l’équipe mais n’en font pas partie.
- On utilise le paradoxe
Les origines du problème relèvent souvent du paradoxe (notamment l’injonction paradoxale lorsqu’elle devient pathogène pour l’équipe) : l’approche systémique utilise aussi le paradoxe comme outil de solution. Ce n’est pas pour rien que, chez Oyaam, nous avons baptisé notre approche « stratégie paradoxale et humaniste ».
- On avance sur des livrables incontournables, en en faisant beaucoup plus que des passages obligés administratifs : fixations d’objectifs, plans d’actions d’équipe, feedbacks managériaux…
Le coaching d’équipe prend -un peu- de temps à l’équipe mais aussi, il la ressource, et lui fait, très pragmatiquement, gagner du temps : d’une part en dégageant de l’efficacité collective dans les tâches opérationnelles ; d’autre part, en faisant avancer très concrètement le manager et l’équipe sur des livrables incontournables : fixation d’objectifs individuels, feedbacks managériaux… temps gagné et mise en sens garantie !
La surcharge de travail durable peut être la cause de dysfonctionnements collectifs durables et coûteux.
Et dans ce cas, l’attitude responsable n’est pas d’attendre que ça passe tout seul, mais d’intervenir rapidement, pour prendre soin des ressorts collectifs de l’équipe comme des personnes qui la composent. D’où l’idée d’une approche paradoxale et humaniste, qui met le respect de l’humain au centre.
Enfin, une équipe durablement surchargée a particulièrement besoin de soutien :
- De la reconnaissance : celle-ci peut prendre plusieurs formes. Commander un coaching d’’équipe, c’est une action tangible qui montre que l’entreprise investit dans l’équipe, pour son bien-être et son progrès, tout en signalant que son problème (la surcharge, ses causes et ses conséquences) est pris en compte.
A la différence par exemple d’un séminaire trop récréatif, qui témoigne de la reconnaissance à l’équipe mais pas de compréhension de la situation, et peut, à se titre, se révéler contre-productif.
- Des ressources extérieures, un nouveau souffle
- Des pauses (pas seulement une pause ponctuelle mais plusieurs pauses planifiées) pour sortir le nez du guidon et se donner des perspectives à moyen terme.
Pas si bonne raison n° 7 : Le coaching d’équipe ne serait-il pas le dernier gadget à la mode ?
Non, le coaching d’équipe est une méthode concrète, ciblée sur des objectifs particuliers : remettre en mouvement une équipe bloquée.
Dans certains cas, votre équipe a besoin de team building (par exemple pour une équipe nouvellement formée où les personnes se connaissent peu), ou de consulting (pour revoir des process…). Mais pour :
- Remédier à des problématiques relationnelles qui immobilisent votre équipe
- Mettre en œuvre des changements rapides, réels, en profondeur,
- Corriger un dysfonctionnement structurel ou faire advenir une évolution structurante (comme une nouvelle ambition, une nouvelle stratégie, une adaptation durable à l’environnement incertain…
Vous voulez par exemple :
- Mettre la RSE au coeur du fonctionnement de l’équipe (et non plus comme un habillage cosmétique ou une toute petite cerise sur le gâteau) ?
- Renouveler en profondeur les interactions en mixte télétravail / présentiel (pour que le télétravail soit plus qu’une version dégradée de la vie d’équipe d’avant) ?
- Changer d’échelle ?
- Réagir vite et fort face à des risques psycho-sociaux qui se font jour ?
Le coaching d’équipe est le contraire d’une nouvelle couche de solution dans un mille-feuille de tentatives infructueuses. C’est le contraire d’un camouflage, et au contraire une méthode qui débusque les faux-semblants et les non-dits qui immobilisent l’équipe.
Pas si bonne raison n° 8 : Comment savoir si mon équipe en a besoin ?
Voici trois indices pour détecter que votre équipe pourrait en avoir besoin :
- Ça bloque, ça coince, et potentiellement, l’équipe souffre
- Les bonnes idées d’ajustement -sur le papier- ne suffisent pas à résoudre le problème
- Ça se répète : tout changement est figé, on revient sans cesse au point de départ…
Comment être sûr que le coaching d’équipe est l’outil adapté ? Au problème ? A votre équipe ? A votre timing ?
Nous sommes là pour vous aider à répondre à cette question. En tant que coachs, notre rôle est de vous conseiller sur la solution d’accompagnement la plus adaptée. On vous aide à affiner le diagnostic, à qualifier le besoin, à choisir la solution qui convient.
Pour le reste, nous ne donnerons pas d’autre conseil, nous redonnerons à votre équipe les clés pour trouver ses propres solutions. Ainsi, votre équipe ne sera pas dépendante d’un « gourou » extérieur, et ne souffrira pas de se voir imposer une solution de l’extérieur (ce qui est la cause avérée de bien des souffrances professionnelles).
Raison 9 : Mon équipe n’a pas de problème !
Ça, c’est une bonne raison.
En tout cas, à première vue… Mais on peut aussi choisir d’investir dans une équipe qui va bien.
Le coaching d’équipe est un formidable outil pour préparer l’avenir : prévenir les RPS, préparer un changement important, augmenter le potentiel de votre équipe.
En d’autres termes, le coaching d’équipe, même pour une équipe qui va bien, c’est le moyen d’élargir le champ des possibles.
On en parle ?